Les inondations qui ont récemment frappé la partie Est de la ville de Kinshasa ont provoqué une grave perturbation de la distribution d’eau potable, avec l’arrêt partiel ou total de trois des seize usines de production de la capitale, a annoncé lundi soir le ministre des Ressources hydrauliques et électricité, Teddy Lwamba.
Lors d’un briefing spécial consacré aux « inondations dans la partie Est de Kinshasa : causes et interventions », le ministre a précisé que les usines de Lemba Imbu, N’djili et Lukaya ont été « sensiblement impactées » au niveau de leurs points de captage : « Nous avons aujourd’hui fait le nécessaire pour reprendre les activités, notamment à l’usine de Lukaya où les équipements, notamment les moteurs, ont été retirés pour une opération de séchage. Cela prendra environ 48 heures pour les plus rapides », a-t-il expliqué.
Concernant l’usine de N’djili, la plus importante de la ville, le ministre a indiqué que celle-ci pourrait nécessiter « trois à quatre jours de séchage si les conditions restent normales », avant une reprise partielle de ses opérations.Une usine stratégique à l’arrêt« L’usine de N’djili, c’est 330.000 mètres cubes d’eau par jour. C’est la plus importante en termes de production d’eau potable, et son arrêt affecte directement 14 communes de la ville de Kinshasa », a souligné le ministre.
Face à cette situation d’urgence, le gouvernement a déployé une réponse logistique temporaire. « Nous avons mis à disposition des camions-citernes qui effectuent des rondes dans les communes concernées pour desservir la population en eau », a précisé Teddy Lwamba.
Le briefing a été animé en présence du ministre de la santé publique, Roger Samuel Kamba, du ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro, et du ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya.
SMut