Le 31 mai 2024 à Kinshasa, un groupe se disant membre de l’association LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres et Intersexuels) a remis un rapport sur la situation de leurs droits en République démocratique du Congo à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH).«Le rapport souligne les progrès réalisés en matière de droits de l’homme dans le pays, notamment en ce qui concerne l’accès aux services de santé pour les personnes LGBTI », a déclaré A. Pal Bahirwe, directeur exécutif de Vision plus Asbl, une ONG/LGBTI.
Pendant l’entretien avec le président de la CNDH, Paul Nsapu, les membres de LGBT/RDC ont exprimé leur mécontentement concernant la violation de leurs droits, en particulier en ce qui concerne l’accès à la justice.
« Nous déplorons, par ailleurs, que nos autres droits sont violés notamment celui qui concerne l’accès à la justice, face à la discrimination et à la stigmatisation dont nous sommes victimes», lancé Bahirwe.
Quand le nouveau ministre de la Justice inquiète la communauté LGBT en RDC
En avril dernier, Constant Mutamba, le nouveau ministre de la justice et garde des sceaux de la RDC, avait indiqué avoir soumis à l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à criminaliser l’homosexualité en RDC.
Le nouvel officiel en charge de la justice en République du Congo, fervent défenseur de la préservation des valeurs culturelles africaines, suscite des inquiétudes au sein de la communauté LGBT en raison de ses prises de position. Une vidéo dans laquelle il évoque des sanctions pouvant aller jusqu’à l’incarcération des individus se définissant comme LGBTI circule largement sur les réseaux sociaux.
Rédaction