Du haut de la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies tenue qui s’e tient à New-York, le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, a exigé avec fermeté le retrait immédiat et inconditionnel des troupes rwandaises présentes en République Démocratique du Congo (RDC). Il a vivement dénoncé l’agression perpétrée par Kigali, tout en rappelant que les récentes initiatives diplomatiques, notamment les pourparlers de Luanda, bien qu’encourageantes, ne peuvent masquer l’urgence d’une solution définitive.
Dans son discours, le premier citoyen congolais a directement accusé le Rwanda de soutenir le groupe rebelle M23, dont la résurgence a provoqué une crise humanitaire sans précédent dans l’Est de la RDC.
À l’en croire, cette situation a entraîné le déplacement de près de 7 millions de personnes, témoignant de l’ampleur dramatique du conflit. Il a qualifié cette agression de « violation majeure de la souveraineté nationale » et de menace grave pour la stabilité du pays.
Par ailleurs, face à cette escalade de violence, le président congolais a lancé un appel solennel à la communauté internationale, l’exhortant à condamner les agissements de Kigali. De plus, il a plaidé pour des sanctions ciblées contre le régime rwandais, qu’il tient pour responsable de la déstabilisation de la région des Grands Lacs et des souffrances infligées à la population congolaise.
À titre de rappel, ce discours du locataire du Palais de la Nation intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays, alors que la RDC continue de faire face à des défis sécuritaires d’une ampleur sans précédent.
Samuel MUTONI