Après que le président congolais, Félix Antoine Tshisekedi a exprimé ses intentions à bien pouvoir travailler pour un probable changement de la Constitution lors de son passage dans la ville de Kisangani mercredi 23 octobre, les réactions fussent de partout.
Dans une publication sur le compte X (Twitter), l’une des figures de ceintures de l’opposant Moise Katumbi, Maitre Hervé Diakese, a attaqué la vision politique du président de la République consistant à changer la constitution.
Dans la meme perspective, il a fait remarquer que les raisons soulevées par le président de la République ne sont pas valable pour arriver au changement de la constitution.
Hervé Diakese:
« Ce sont les entraves à l’exercice d’un pouvoir à vie ,au retour d’un parti unique et à la dépendance de l’Etat vis à vis d’un potentat qui font que l’on trouve la constitution problématique.
Dans la meme ordre d’idée, il ajoute:
Notre constitution est bonne . C’est la même dont on avait exigé le respect lors des accords de la Cenco . Félix Tshisekedi était le président de la délégation de l’opposition qui en avait exigé le respect .L’incapacité de constituer un gouvernement dans les délais n’est pas la faute de la constitution, c’est la difficulté d’attribuer des postes à une majorité issue de la tricherie ,dont personne ne vaut exactement les voix lui attribuées arbitrairement », explique-t-il avant d’ajouter :C’est faux de prétendre qu’une constitution votée au referendum par dans congolais ,après débat au parlement de transition soit une constitution des étrangers . Nous parlons français ,une langue étrangère; nous n’avons jamais exigé d’en modifier la grammaire parce que nous commettons des fautes d’orthographes ou de syntaxes ,au motif que c’est une langue étrangère. Ce régime cherche des fausses solutions à des vrais problèmes
La question du changement de la constitution en RDC pèse dans tous les salons politique de ce pays de l’Afrique central. La majorité au pouvoir estime que la constitution promulguée par l’ancien chef de l’Etat, Joseph Kabila en 2006, bloque l’avancement du pays dans tous les plans. Par contre l’opposition politique dénonce et accuse le pouvoir en place de chercher à donner un troisième mandat au Président Tshisekedi alors que l’actuelle constitution ne lui donne pas cette possibilité.
Rédaction