Le président Félix Antoine Tshisekedi a manifesté sans ambiguïté sa détermination d’initier un processus de réflexion qui aura pour finalité le changement de la constitution. Une initiative soutenue et défendue de manière farouche par son parti politique UDPS. Ce parti au pouvoir n’est pourtant pas le seul à garnir l’action politique du régime Tshisekedi. Bemba, Kamerhe et Bahati font également partie de la marmite du pouvoir de celui que ses partisans appellent «Beton», le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi.
Au sein du bureau politique du parti au pouvoir, on observe une inflation de forces vives politiques qui ont mis de côté leurs ambitions politiques au profit de Félix Tshisekedi sous couvert de la plateforme Union sacrée. Cependant, cette dernière semble évoluer vers une forme de décision unilatérale prise par un seul parti : l’UDPS/Tshisekedi.
Au sujet du changement de la constitution, Jean Bemba, Vital Kamerhe et Bahati Lukwebo, tous leaders et membres du présidium de l’Union sacrée, semblent sourds à cet engagement très risqué initié par le président de la République.
Moins intéressés, ils se sont couverts du drap du silence. Une attitude révélant à la fois la frustration et le choc d’une alliance politique incompatible des visions politiques au sein de l’Union sacrée.
Félix Tshisekedi : «Qui pourra m’interdire, moi, le garant de la nation»
C’était un coup de pistolet au sein de l’union sacrée. Le président de la République avait fermé toutes les voies de concession politique quant à sa démarche menant à la révision ou au changement de la constitution. Peu importe ce que pouvaient penser ses partenaires de l’Union sacrée, le chef de l’État a, dans sa déclaration, signifié que la question de ce débat constitutionnel ne pouvait engager personne d’autre que lui, sous l’angle de l’initiative. Par conséquent, les membres du présidium de l’Union sacrée semblent être exclus d’une vision politique de cette grande envergure.
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