Lors d’une cérémonie marquante de distribution de bancs scolaires à l’école primaire de Buluo, située à 120 kilomètres de Lubumbashi, le général Eddy Kapend, commandant de la 22ᵉ région militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a lancé un message ferme et sans ambiguïté à ceux qui chercheraient à déstabiliser les institutions légalement établies du pays. Ce discours fait écho aux rumeurs concernant une possible incursion des miliciens Maï-Maï prévue pour le 20 décembre prochain dans le Grand Katanga.
Le général Kapend, dans un discours empreint de gravité, a mis en garde contre toute tentative de sabotage de l’ordre républicain. Selon lui, toute personne impliquée dans des actions de déstabilisation ou en lien avec les forces ennemies sera sévèrement punie. « Si quelqu’un parmi vous est accusé de complicité avec l’ennemi, il sera fusillé. La peine de mort est restaurée. Elle est d’application », a-t-il déclaré, réaffirmant la rigueur des mesures envisagées pour maintenir la discipline au sein des FARDC.
Un message de fermeté et de loyauté
Dans ce contexte tendu, le général a insisté sur l’importance de la loyauté et de la fidélité des militaires à leur patrie. « Les temps ont changé. Je vous appelle au courage et au sacrifice pour défendre votre pays », a-t-il ajouté, appelant les officiers à la vigilance et à l’engagement total dans la défense de la souveraineté nationale.
Le général a également fait un appel pressant à la population civile, les incitant à collaborer avec les autorités militaires en dénonçant toute personne suspecte. « Ces ennemis ne portent pas d’uniforme militaire. Ils peuvent être en costume, en cravate, ou même en robe. Vous avez l’obligation de les signaler et de vous ranger du côté de votre armée », a-t-il souligné, soulignant ainsi l’importance de l’unité et de la vigilance collective.
Des sanctions sévères contre la trahison
Le commandant de la 22ᵉ région militaire a également averti les militaires contre toute forme de complicité avec l’ennemi. « Je vous interdis, vous, officiers, et à travers vous toutes vos unités, d’être complices avec l’ennemi. Toute accusation de trahison sera suivie de sanctions exemplaires », a-t-il martelé. Ce message vise à éradiquer toute forme de trahison au sein des forces armées et à garantir la sécurité nationale.
La stabilité, un prérequis au développement
Enfin, le général Kapend a rappelé que la sécurité et la paix sont les piliers du développement du pays. « Nous avons besoin de la stabilité pour construire des écoles, des hôpitaux, des routes et toutes les infrastructures nécessaires au développement », a-t-il affirmé. Il a souligné que seule une nation stable permettra aux citoyens de vivre dans des conditions normales, avec des parents qui travaillent, des enfants qui vont à l’école, et une société fonctionnant de manière harmonieuse.
Alors que la RDC lutte pour garantir un avenir paisible et prospère, le général Kapend a insisté sur le fait que la vigilance et l’unité nationale sont essentielles. La paix reste un impératif, non seulement pour répondre aux défis actuels, mais aussi pour construire un futur où chaque Congolais pourra s’épanouir dans un environnement stable et sûr.