Le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Donatien Nshole, a récemment réagi aux déclarations d’Albert Kankienza, président de l’Église du Christ au Congo (ECC), l’accusant de ne pas dire la vérité. Mgr Nshole a exprimé sa surprise face aux propos de M. Kankienza, affirmant que ce dernier n’était pas présent lors des discussions en question et invitant à vérifier les faits auprès des participants.
Il a également précisé que les travaux entrepris ne visaient pas spécifiquement le successeur du président Félix Tshisekedi, mais étaient destinés à bénéficier à tous les gouvernants futurs. Mgr Nshole a souligné l’importance d’une compétence intellectuelle minimale pour ceux qui aspirent à diriger les églises, suggérant que l’État devrait veiller à cet aspect.
Cette divergence entre les deux leaders religieux met en lumière des tensions au sein des institutions ecclésiastiques de la République démocratique du Congo. La CENCO, sous la direction de Mgr Nshole, a joué un rôle actif dans les processus politiques du pays, notamment en s’opposant à des initiatives législatives controversées et en appelant à des élections transparentes.
De son côté, l’ECC, représentée par Albert Kankienza, a également une influence notable sur la scène religieuse et sociale congolaise. Les divergences actuelles entre ces deux figures pourraient avoir des répercussions sur la cohésion des actions menées par les communautés chrétiennes du pays.
