Le Dr Denis Mukwege, lauréat du prix Nobel de la paix et fervent défenseur des droits humains en République démocratique du Congo (RDC), a réaffirmé son opposition à toute négociation directe avec les rebelles du M23. Dans un message adressé à la presse ce lundi, il a dénoncé la pression internationale en faveur d’un dialogue avec ce groupe armé, qu’il considère comme un instrument d’agression contre la souveraineté congolaise.
Cette déclaration intervient alors que plusieurs figures de l’opposition congolaise se montrent plus ouvertes à des pourparlers avec le M23, une approche que Mukwege rejette fermement. Selon lui, « dialoguer avec des groupes armés responsables d’atrocités revient à légitimer l’impunité et à trahir les victimes de violences ».
Le fondateur de l’hôpital Panzi, reconnu mondialement pour son engagement auprès des survivantes de violences sexuelles, appelle plutôt à un durcissement des sanctions contre le Rwanda, qu’il accuse de soutenir activement le M23. Il réclame des mesures ciblées contre les responsables politiques et militaires rwandais impliqués dans la déstabilisation de l’Est de la RDC.
Une position divergente au sein de la classe politique
La position de Mukwege tranche avec celle de certains leaders politiques congolais qui, sous la pression de la communauté internationale, envisagent un dialogue avec le M23 pour tenter d’apaiser la situation sécuritaire dans l’Est du pays. Mais pour Mukwege, la solution ne peut venir que d’une réponse ferme face à l’agression.
« Nous devons privilégier la justice et non la compromission. Tant que les auteurs de crimes de guerre ne seront pas tenus responsables, la RDC restera prisonnière d’un cycle de violences sans fin », a-t-il martelé.
Le gouvernement congolais, pour sa part, oscille entre fermeté et volonté d’apaisement. Kinshasa continue de dénoncer le rôle du Rwanda tout en s’inscrivant dans des efforts diplomatiques régionaux pour éviter une escalade du conflit.
Un appel à la communauté internationale
Dans son message, le Dr Mukwege exhorte la communauté internationale à adopter une approche plus coercitive vis-à-vis du Rwanda et à soutenir une solution durable qui garantisse la paix et la justice en RDC. Il insiste notamment sur la nécessité de sanctions plus sévères, y compris des restrictions économiques et diplomatiques contre les hauts responsables rwandais impliqués dans le soutien aux groupes armés.
Alors que la situation sécuritaire reste tendue dans l’Est du pays, les déclarations du prix Nobel de la paix risquent d’alimenter le débat sur la meilleure stratégie à adopter face à la crise. Reste à savoir si son appel sera entendu par les décideurs congolais et internationaux.
Le Dr Denis Mukwege, lauréat du prix Nobel de la paix et fervent défenseur des droits humains en République démocratique du Congo (RDC), a réaffirmé son opposition à toute négociation directe avec les rebelles du M23. Dans un message adressé à la presse ce lundi, il a dénoncé la pression internationale en faveur d’un dialogue avec ce groupe armé, qu’il considère comme un instrument d’agression contre la souveraineté congolaise.
Cette déclaration intervient alors que plusieurs figures de l’opposition congolaise se montrent plus ouvertes à des pourparlers avec le M23, une approche que Mukwege rejette fermement. Selon lui, « dialoguer avec des groupes armés responsables d’atrocités revient à légitimer l’impunité et à trahir les victimes de violences ».
Le fondateur de l’hôpital Panzi, reconnu mondialement pour son engagement auprès des survivantes de violences sexuelles, appelle plutôt à un durcissement des sanctions contre le Rwanda, qu’il accuse de soutenir activement le M23. Il réclame des mesures ciblées contre les responsables politiques et militaires rwandais impliqués dans la déstabilisation de l’Est de la RDC.
Une position divergente au sein de la classe politique
La position de Mukwege tranche avec celle de certains leaders politiques congolais qui, sous la pression de la communauté internationale, envisagent un dialogue avec le M23 pour tenter d’apaiser la situation sécuritaire dans l’Est du pays. Mais pour Mukwege, la solution ne peut venir que d’une réponse ferme face à l’agression.
« Nous devons privilégier la justice et non la compromission. Tant que les auteurs de crimes de guerre ne seront pas tenus responsables, la RDC restera prisonnière d’un cycle de violences sans fin », a-t-il martelé.
Le gouvernement congolais, pour sa part, oscille entre fermeté et volonté d’apaisement. Kinshasa continue de dénoncer le rôle du Rwanda tout en s’inscrivant dans des efforts diplomatiques régionaux pour éviter une escalade du conflit.
Un appel à la communauté internationale
Dans son message, le Dr Mukwege exhorte la communauté internationale à adopter une approche plus coercitive vis-à-vis du Rwanda et à soutenir une solution durable qui garantisse la paix et la justice en RDC. Il insiste notamment sur la nécessité de sanctions plus sévères, y compris des restrictions économiques et diplomatiques contre les hauts responsables rwandais impliqués dans le soutien aux groupes armés.
Alors que la situation sécuritaire reste tendue dans l’Est du pays, les déclarations du prix Nobel de la paix risquent d’alimenter le débat sur la meilleure stratégie à adopter face à la crise. Reste à savoir si son appel sera entendu par les décideurs congolais et internationaux.
