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jeudi, juin 26, 2025

Lubaya Claudel André, Jean Jacques Lumumba, Seth Kikuni Masudi et Bienvenu Matumo dénoncent le bradage des ressources naturelles aux américains, sous Félix Tshisekedi

La République Démocratique du Congo (RDC) est à un tournant crucial de son histoire, alors que plusieurs figures politiques et militants de la société civile, dont Lubaya Claudel André, Jean Jacques Lumumba, Seth Kikuni Masudi et Bienvenu Matumo, accusent le président Félix Tshisekedi de chercher à brader les ressources naturelles du pays pour prolonger son pouvoir.

Selon le communiqué signé cojointement par ces personnalités et rendu publique ce vendredi 21 Mars, le président congolais serait prêt à négocier avec l’administration de Donald Trump, troquant les richesses de la RDC contre un soutien politique, au détriment des intérêts nationaux et de l’avenir des Congolais.

Les accusations de négociations secrètes avec des agences de lobbying aux États-Unis alimentent les soupçons d’une démarche visant à assurer une longévité au pouvoir, semblable à celle de Mobutu pendant la guerre froide.

Ces négociations se feraient dans l’ombre, sans le consentement du peuple et sans la transparence nécessaire, mettant ainsi en péril les ressources vitales du pays.

Les personnalités impliquées dans cette dénonciation pointent également le gaspillage de fonds publics, utilisés pour financer des démarches de lobbying en faveur d’intérêts personnels plutôt qu’en faveur du peuple congolais.

Les critiques soulignent l’irresponsabilité de cette gestion dans un contexte où la sécurité du pays demeure fragile. En outre, les négociations secrètes avec les États-Unis soulèvent des questions sur la légalité de ces actions, en particulier à la lumière de l’article 214 de la Constitution congolaise, qui stipule que les ressources naturelles appartiennent au peuple.

Pour les signataires de cette déclaration, il est inacceptable qu’un seul individu puisse décider du destin des ressources naturelles sans consulter les institutions démocratiques ni tenir compte des conséquences pour les générations futures.

Ils exigent que la société civile, les médias et la classe politique s’unissent pour défendre la souveraineté du pays et s’opposer à toute décision qui compromettrait l’avenir des Congolais.

Samuel Mutoni

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