Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) a lancé une alerte urgente, accusant la milice dite « Forces du Progrès », affiliée au parti au pouvoir, d’orchestrer un pillage systématique de son siège national à Kinshasa. Dans une déclaration officielle, le PPRD dénonce une « barbarie d’État » et une dérive dictatoriale du régime de Félix Tshisekedi.
Selon le PPRD, des éléments de la milice « Forces du Progrès » ont pris d’assaut leur siège, procédant à un pillage en règle, et ce, sous le regard complice des forces de sécurité de l’État.
Le parti affirme que plusieurs de ses membres ont été violemment agressés, certains grièvement blessés, et d’autres arrêtés et conduits vers des destinations inconnues. »Nous dénonçons avec la plus grande fermeté cette barbarie d’État, manifestation flagrante d’un pouvoir qui glisse dangereusement vers la dictature, » a déclaré un porte-parole du PPRD.
Et de poursuivre : « Il s’agit là d’une tentative claire d’étouffer toute voix discordante, d’instaurer une pensée unique et de transformer l’UDPS en parti-État. »
Le PPRD a également exprimé son indignation face au silence des organisations nationales et internationales de défense des droits humains et de la démocratie : « Leur silence face à la montée inquiétante de l’autoritarisme sous le régime de Félix Tshisekedi est non seulement incompréhensible, mais coupable, » a ajouté le porte-parole.
Le parti appelle à une mobilisation générale de toutes les forces républicaines et démocratiques pour mettre un terme à ces « dérives inacceptables ». « La République ne peut être confisquée par une seule faction politique, » insiste le PPRD, réaffirmant son engagement à poursuivre la lutte.
La situation reste évolutive, et les observateurs internationaux suivent de près les développements, craignant une détérioration de la situation politique et des droits humains dans le pays.
