Derrière le calme apparent imposé par l’accord de paix signé à Washington, des signaux discrets laissent penser que le président Félix Tshisekedi n’a nullement renoncé à l’option militaire pour libérer les localités occupées par le M23 depuis plus de six mois.
Selon plusieurs sources sécuritaires, un réarmement silencieux serait en cours : acquisition de nouveaux équipements militaires, déploiement de drones de surveillance, recrutement de spécialistes étrangers, et renforcement progressif des positions autour des territoires contrôlés par la coalition M23-AFC.
Un haut cadre des services de renseignement nous a confié, sous anonymat :
« Nous connaissons Kagame. Depuis près de 30 ans, il n’a jamais respecté un seul accord. En tant que nation, nous devons être prêts à toute éventualité. »
À Kinshasa, certains cercles du pouvoir estiment que la paix signée à l’international n’est qu’une trêve stratégique. Les semaines à venir pourraient marquer un tournant décisif sur le front Est.