Depuis quelques jours, les réseaux sociaux de Kinshasa sont en ébullition autour d’un personnage: Océan Ntambwe. Cet entrepreneur, actif dans les mines artisanales du Katanga, ne passe pas inaperçu. Avec ses liasses de dollars en main et ses vidéos provocatrices, il s’affiche comme une figure emblématique de la richesse ostentato
Surnommé « Boss Océan Kama Pepo », Ntambwe est devenu une célébrité locale. Son ascension fulgurante attire l’attention des personnalités influentes de la capitale, allant de Christian Bosembe, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), à Bob Mboba, protocole du Chef de l’État, sans oublier l’artiste Gaz Mawete. Sa présence dans les salons huppés de Kinshasa donne l’impression d’un véritable film hollywoodien se déroulant en plein cœur de la ville.
Pour certains observateurs, l’engouement autour de ce phénomène témoigne d’un trait bien congolais : la culture du « matolo ». Cette tendance à flatter les riches dans l’espoir de recevoir des bénéfices financiers révèle une dynamique sociale singulière. Dans ce contexte, la mise en scène de l’argent devient un véritable spectacle, attirant une foule avide de reconnaissance et de gains rapides.
Océan Ntambwe incarne ainsi un mélange de succès entrepreneurial et de spectacle social. Dans un pays où la richesse peut sembler inaccessible pour beaucoup, son image flamboyante et provocatrice soulève des questions sur les valeurs et les aspirations des Congolais. Dans la jungle urbaine de Kinshasa, le phénomène Ntambwe semble avoir trouvé son public, prêt à suivre les péripéties de cet homme d’affaires hors du commun.
Rédaction