Dans un contexte politique en constante évolution, Vital Kamerhe, anciennement considéré comme un pilier du gouvernement, voit son influence s’effriter au sein du cercle présidentiel.
Le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) et proche allié du président de la République a subi un revers significatif : la perte de plus de huit ministères et d’une vice-primature en l’espace de quelques années.
La récente formation du gouvernement Suminwa 2 a mis en lumière cette dégradation de sa position. Selon des sources proches du dossier, Kamerhe n’aurait proposé aucun nom pour le nouveau cabinet. Cette absence de propositions souligne une perte de pouvoir et de légitimité au sein du gouvernement, alors qu’il était autrefois considéré comme un stratège essentiel.
Par ailleurs, des figures comme Molendo Sakombi et Aimé Boji, bien que reconduits dans leurs fonctions, le doivent en grande partie à la volonté directe du chef de l’État. Leur maintien dans le gouvernement ne serait donc plus le reflet d’un quota UNC, mais plutôt une décision personnelle du président, accentuant ainsi l’érosion du poids politique de Kamerhe.
Cette situation semble indiquer un repositionnement des alliances et une réévaluation des rôles au sein du paysage politique congolais, où l’influence et la loyauté sont désormais plus que jamais en question.
Rédaction