Le président Félix Tshisekedi a inauguré en 2023 une usine de montage de bus à Kinshasa, appartenant à la société Supreme Automobile, dirigée par l’homme d’affaires indien Harish Jagtani. Malgré l’enthousiasme suscité par cette inauguration, deux ans après, rien de palpable à la hauteur des attentes. Aucun mouvement d’impact positif n’a été observé sur le terrain. La société Transco, qui est censée bénéficier de ces nouveaux bus, semble toujours confrontée à une pénurie de véhicules pour couvrir ses nombreuses courses, laissant les usagers du transport public dans l’incertitude.
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L’usine, qui avait annoncé employer environ 500 travailleurs, était censée produire une moyenne de 25 bus par mois dans sa phase de démarrage. Malheureusement, cette production annoncée semble une patte de levure caressante. Sur terrain, rien s’observe concrètement.
Les kinois, souvent confrontés à des horaires de transport irréguliers et à un manque de véhicules, espéraient un changement immédiat avec l’ouverture de cette usine.
L’expertise de l’usine dans le montage des carrosseries automobiles est indéniable, mais il reste à savoir ce qui bloque réellement pour que cette initiative transforme le paysage du transport public à Kinshasa. La question demeure : quand la production de ces bus se traduira-t-elle par une amélioration tangible pour les usagers de Transco ?
Les citoyens congolais attendent une réponse rapide à leurs besoins de transport, tandis que les autorités et les investisseurs surveillent de près l’évolution de cette situation. Les promesses faites lors de l’inauguration doivent se traduire par des actions concrètes.
Rédaction