En seulement un an, Didier Mpambia, ministre du Tourisme, a réussi à transformer son ministère en une véritable machine à cash, selon une enquête exclusive. Trois dossiers explosifs mettent en lumière un système complexe impliquant des contrats gonflés, des sociétés écrans et des conflits d’intérêts.
Un Partenariat Illusoire avec l’AC Milan
En avril dernier, Mpambia avait suscité l’enthousiasme en annonçant un partenariat “historique” avec l’AC Milan, censé dynamiser le football congolais et attirer des touristes. Le montant annoncé de ce contrat s’élevait à 46 millions d’euros sur trois ans. Cependant, des investigations récentes révèlent que le contrat réel ne dépasserait pas 15 millions d’euros pour la même période.
Pire encore, plus de 20 millions d’euros auraient déjà été versés par le gouvernement de Kinshasa, sans qu’aucun retour tangible ne soit observé. Le logo “RDC — Au Cœur de l’Afrique”, censé figurer sur les maillots des joueurs milanais, est resté introuvable à la fin du mercato.
Des Flux Financiers Étranges
L’enquête révèle également qu’une somme de 2,5 millions de dollars a transité par une société écran lituanienne, avec Freddy Kombe, chargé de mission du ministre, comme destinataire final. Ce dernier aurait des liens présumés avec Akima et Juvénal, un conseiller juridique actuellement en fuite en France.
Les implications de ces allégations sont lourdes, soulevant des questions sur la transparence et l’intégrité au sein du ministère du Tourisme. Alors que le pays espère attirer des investissements étrangers et développer son secteur touristique, ces révélations pourraient avoir un impact dévastateur sur la confiance du public et des partenaires potentiels.
Conclusion
Didier Mpambia se retrouve désormais au cœur d’une tempête médiatique, alors que les appels à la transparence et à la responsabilité se multiplient. Le gouvernement congolais devra faire face à des critiques croissantes et à des demandes d’enquête sur ces pratiques douteuses. L’avenir du tourisme congolais pourrait bien dépendre de la capacité des autorités à rétablir la confiance et à mettre fin à ces abus.
Rédaction