Quelques heures après la condamnation de l’ancien chef de l’État, Joseph Kabila, par la cour militaire de la Gombe à une peine de mort, Bertrand Bisimwa, président du M23 et coordonnateur adjoint de l’AFC, a brisé le silence en qualifiant cette condamnation de violation des principes fondamentaux des droits humains.
Dans sa réaction, Bisimwa estime que cette décision repose sur des accusations infondées liant Kabila au mouvement armé AFC/M23. Il a également affirmé que « la condamnation à mort du président Joseph Kabila, sous prétexte de son lien supposé avec l’AFC/M23, constitue une violation de la Déclaration des principes », soulignant ainsi les enjeux juridiques et éthiques entourant ce procès.
Dans un autre registre, il a également mis en avant la persistance des offensives armées orchestrées par le régime de Kinshasa, suggérant que ces actions visent à détourner l’attention des véritables problèmes sécuritaires du pays.
Les propos de Bisimwa révèlent les tensions persistantes entre les différents acteurs de la scène politique congolaise. L’AFC/M23, qui a longtemps été en désaccord avec le gouvernement de Kinshasa, continue de dénoncer ce qu’il considère comme des manœuvres injustes et des atteintes aux droits fondamentaux.
Rédaction.