L’élection du futur président de l’Assemblée nationale demeure suspendue à une décision du chef de l’État. C’est ce qu’a laissé entendre l’intérimaire, Jean-Claude Tshilumbayi, cadre de l’UDPS, lors de la plénière d’hier au Palais du Peuple.
Bien que Félix Tshisekedi ait initialement présenté la chute de Vital Kamerhe comme une « affaire interne » à la Chambre basse, la désignation de son successeur semble désormais relever de son arbitrage personnel. En clair, aucun mouvement ne se fera sans son feu vert.
Dès lors, une question taraude : Vital Kamerhe, jadis allié indéfectible et compagnon de route du chef de l’État, a-t-il été sacrifié sur l’autel des équilibres politiques et des ambitions présidentielles ?
Le débat reste entier…