La question de la succession de Vital Kamerhe à la présidence de l’Assemblée nationale est devenue un sujet brûlant au sein de la classe politique congolaise. Jean Baudoin Mayo Mambeke, un haut cadre du parti politique Union pour la Nation Congolaise (UNC), a récemment affirmé que le poste devrait revenir au regroupement AA/UNC, considérée comme la deuxième force politique de la majorité parlementaire. Cette déclaration fait état des tensions internes et les enjeux de pouvoir au sein de la coalition au pouvoir.
Mambeke a souligné que cette nomination ne devrait pas être remise en question, sauf si la Haute Autorité politique de l’Union Sacrée de la Nation (USN) décide autrement, en fonction des « contingences politiques » qu’elle maîtrise. Cette phrase laisse entrevoir les manœuvres en coulisses qui pourraient influencer le choix du successeur. L’UNC, tout en réaffirmant son rôle de premier partenaire de l’UDPS, semble déterminée à maintenir son influence au sein de l’Assemblée nationale.
La déclaration d’un cadre de l’UNC souligne également l’engagement continu du parti à soutenir le Chef de l’État dans la mise en œuvre de sa vision. Cela pose la question de la stabilité de la coalition et de l’impact que pourrait avoir la succession de Kamerhe sur l’unité des forces politiques. Les alliances et les rivalités internes pourraient façonner le paysage politique congolais dans les mois à venir.
La succession de Vital Kamerhe à la présidence de l’Assemblée nationale est un enjeu crucial qui pourrait redéfinir les rapports de force au sein de la majorité parlementaire. Alors que l’UNC revendique son droit à cette position, la réponse de l’USN et les décisions qui en découleront seront déterminantes pour l’avenir immédiat de cette maga plateforme au pouvoir.
Samuel Nakweti