Deux citoyens américains, Marcel Malanga et Tyler Thompson, accusés d’avoir participé à la tentative de coup d’État de mai 2024 en République démocratique du Congo aux côtés de Christian Malanga, pourraient comparaître devant la justice fédérale américaine dès avril 2026.
Selon le Département de la Justice, le dossier est particulièrement sensible et contient des informations classifiées, ce qui expliquerait la lenteur de la procédure et la discrétion qui entoure l’affaire à Washington.
Arrêté à Kinshasa après la mort de son père lors de l’assaut des forces congolaises, Marcel Malanga avait été transféré aux États-Unis au début de l’année 2025, à la suite d’un accord d’extradition exceptionnel entre les autorités congolaises et américaines. Une décision qui avait suscité des interrogations à Kinshasa, certains y voyant un geste politique de la part du président Félix Tshisekedi envers Washington.
D’après des sources diplomatiques proches du dossier, l’administration américaine aurait exercé une forte pression sur le gouvernement congolais pour obtenir la libération et le rapatriement de ses ressortissants avant d’ouvrir les discussions stratégiques autour du “deal minier” proposé par Kinshasa. Ce partenariat vise à renforcer les échanges sur les minerais critiques — cobalt, cuivre et lithium — essentiels à la transition énergétique mondiale.