Lors du Conseil des ministres de ce vendredi 19 juillet, le ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévoyance sociale—Roger Kamba, a présenté la situation épidémiologique concernant certaines maladies à potentiel épidémique, en particulier le « Monkey Pox » (variole du singe).
Il a souligné une augmentation exponentielle du nombre de cas, touchant 23 zones de santé sur 26 provinces. Le total des cas suspects est de 11 166, avec 450 décès, soit un taux de létalité de 4%, la province de l’Equateur étant la plus gravement touchée.
« Des actions en cours pour lutter contre cette maladie figurent notamment la prise en charge médicale, le suivi de contacts avec les Zones de Santé respectives, la promotion de la surveillance à base communautaire, etc », a dit Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement dans le compte rendu de cette réunion.
Le ministre de la santé a informé sur la situation de la poliomyélite et du choléra, tout en proposant des recommandations au Gouvernement pour lutter contre ces maladies. De plus, le Conseil a été informé des préparatifs pour l’introduction du vaccin contre le paludisme prévue pour le 18 septembre 2024.
Par ailleurs, le ministre Roger Kamba a présenté un rapport-synthèse de sa participation au Forum Mondial sur la souveraineté vaccinale et l’innovation à Paris le 20 juin 2024, où il représentait le Président de la République
La réunion avait pour objectif, entre autres, le rappel de l’importance de la souveraineté vaccinale en Afrique à la suite des leçons tirées de la pandémie de la Covid 19, le lancement de l’accélérateur de la fabrication de vaccin en Afrique (AVMA) et l’engagement financier des pays et partenaires en vue de soutenir les efforts GAVI dans son objectif de mobiliser 9 milliards USD pour son projet d’appuyer le continent africain dans la production locale de vaccins, médicaments et autres commodités médicales.
Dans cette optique, la République Démocratique du Congo envisage d’engager des pourparlers avec GAVI, Africa CDC et plusieurs autres partenaires potentiels pour bénéficier de ce programme. Cela permettrait à notre pays de devenir un producteur de vaccins.
Samuel Nakweti