Le Front Commun pour le Congo (FCC) a publiquement condamné le mercredi 31 juillet une « nouvelle » attaque visant la résidence de son autorité morale, l’ancien président Joseph Kabila Kabange.
Selon le communiqué du FCC consulté par NEOAFRICA, l’incident aurait été perpétré par des individus arborant les signes distinctifs de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), ce qui a exacerbé «les tensions politiques déjà palpables dans le pays».
Ainsi, il a accusé ouvertement le gouvernement actuel de mener une campagne de provocation et d’intimidation contre son Autorité Morale, Joseph Kabila.
À travers ledit communiqué, le FCC demande des poursuites judiciaires immédiates contre les responsables de cette attaque et exige des sanctions sévères pour éviter toute récidive.
La plateforme politique de Joseph Kabila souligne que la «création d’une milice au sein de l’UDPS» constitue une violation de la Constitution et des lois de la République. Par conséquent, il a mis en garde contre les dangers liés non seulement à cette situation mais aussi à d’autres actions violentes commises par cette milice contre des citoyens à travers le pays.
Le FCC avertit que la violence engendre la violence et accuse le pouvoir en place d’être responsable de la frustration croissante du peuple congolais.
Un groupe d’individus présumés être du Force du Progrès, l’une des entités de l’UDPS, a tenté d’attaquer la résidence de l’ancien chef de l’État, Joseph Kabila, dans les premières heures de la journée de mercredi 31 juillet à Kinshasa. L’épouse de l’ancien président, Olive Lembe, présente dans cette résidence, a laissé entendre dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux que ces inciviques avaient pour mission de l’éliminer physiquement.
Christian BATUFUENI