Le 7 mai 2025, les autorités burundaises ont refusé l’entrée sur leur territoire à huit ressortissants congolais, invoquant l’utilisation de documents de voyage portant des cachets de sortie émis par des entités considérées comme illégitimes.
Selon une notification officielle du commissariat aéroportuaire de la police nationale du Burundi, ces documents auraient été délivrés par des autorités mises en place par le mouvement rebelle m23, qui contrôle actuellement certaines zones de l’de la république démocratique du Congo (rdc).
Le m23, soutenu par le Rwanda, a établi des structures administratives parallèles dans les territoires qu’il occupe, notamment à Goma et Bukavu, suscitant des condamnations de la part de la communauté de développement de l’Afrique australe (sadc) et des autorités congolaises, qui les qualifient d’« autorités illégitimes et illégales ».
Cette situation a conduit le Burundi à renforcer ses contrôles aux frontières, refusant l’entrée à des voyageurs munis de documents émis par ces entités non reconnues.
Les personnes concernées par ce refoulement sont : Machumu Mushayuma Gloire Step, Mambo Inakazirwa Tyy, Ntumba Kateta Sylvain, Bwemere Mungwete Josue, Rhubane Buhinda Jean Bosco, Kulimushi Buhandja Guillan, Kulondwa Byenda Jean-Claude et Bruppacher Mambo Marcw.
Elles ont été interdites d’entrée en vertu de l’article 5 du décret-loi n°1/25 du 25 novembre 2021, régissant les migrations au Burundi
