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samedi, avril 19, 2025

ce que l’on sait de l’affaire Maria Ntumba

Avec plus d’un million d’abonnés sur tik-tok, Maria Ntumba a été placée sous mandant d’arrêt provisoire par le parquet général près la cour d’appel de Kinshasa Gombe, ce vendredi 27 septembre, sous le choc total de ses fanatiques. D’après les sources proches du dossiers, la tiktokeuse aurait refusé de se présenter au parquet après deux invitations. Elle aurait commis plusieurs infractions de droit commun notamment la dépravation des mœurs et injures sur les réseaux sociaux.

Ce qui est évident, le torchon brûle entre la tiktokeuse et le journaliste Israël Mutombo, directeur général d’une chaine de télévision réputée en RDC, Bosolo TV. A coté de ce bras de fer s’ajoute également un dossier de diffamation et atteinte à la réputation du Pasteur Welesa. En effet, Maria Ntumba a laissé entendre qu’elle a été contacté par les proches de ce pasteur afin de jouer un mauvais tour de témoignage. Selon ses dires, elle a refusé cette proposition.

Certaines sources renseignent que les infractions misent à charge de la tiktokeuse sont notamment injures publiques, diffamation, proxénétisme atteinte à la pudeur et fait des circonstances indécentes.
Maria Ntumba a été appréhendé par la police judiciaire après quelques jours de son retour de la chine.

Que s’est-il passé en vrai?

Maria Ntumba contre Israël Mutombo: histoire d’un conflit latent

Alors que Israël Mutombo avait cité le nom de Maria Ntumba comme l’exemple des influenceuses qui font bien leurs travail, la cour des évènements a démontré l’existence d’un conflit latent entre ces deux personnalités publiques en République Démocratique du Congo. L’arrestation de la tiktokeuse indique ce qui semble un mystère de la froideur entre Maria et Israël.

Ce que l’on sait, Maria Ntumba avait décliné l’invitation du journaliste Israël Mutombo pour participer dans son émission politique devenue généraliste, Bosolo na politique. Cet élément de fait entrevoir que le Patron de la chaine de télévision « Boloso na politique » n’avait digéré ce refus. La logique explique que ce conflit manifeste actuellement sur la place publique serait un règlement de compte.

Dans l’une de ses émissions, le journaliste Israël Mutombo avait lancé un message de conscientisation aux jeunes filles actives sur les réseaux sociaux. Dans ses dires, il avait peint un tableau des comportements négatives de ceux qui s’affirment influenceuse alors qu’elles sont dans la dépravation des mœurs. Les exemples d’illustration du Journaliste semblaient coller la tiktokeuse Maria Ntumba. Cette dernière a intervenu dans un live sur tiktok en lançant, sans cité le nom, des attaques verbales à l’endroit du Journaliste.

Maria Ntumba contre Pasteur Welesa: histoire d’une guerre de réputation

Maria Ntumba est épinglée pour avoir diffamer le pasteur Walesa. Certains observateurs analysent que la tiktokeuse a menti que Welesa l’aurait contacté pour organiser un faux témoignage afin de tromper les fidèles. A ce sujet, certains fidèles de l’église du Pasteur n’ont pas digéré ces propos. Un dépôt de plainte a été annoncé contre Maria Ntumba.

Peu avant, Maria Ntumba réagissait aux propos tenus par un marabout qui a témoigné l’église du Pasteur welesa qu’il aurait aidé plusieurs tiktokeuse à exceller; La description de ces tiktokeurs par le fameux marabout a a alerté les fanatiques de Ntumba et Chacha, toutes influenceuse.

Et si Maria Ntumba méconnaissait ses infractions ?

Les réseaux sociaux sont devenus des outils incontournables pour la communication, le partage d’informations et la diffusion de contenus. Cependant, ils peuvent également être utilisés à des fins illégales. La tikitokeuse congolaise, Maria Ntumba s’est lancé dans un bras de fer en meconnaissant les infractions qui peuvent etre commises sur les réseaux sociaux.

En République Démocratique du Congo (RDC), plusieurs infractions sont commises par les usagers des réseaux sociaux, notamment la diffusion de fausses informations, la diffamation, le harcelement et la violence.

Pour ce qui est de la diffusion d’informations qui sont inexactes, trompeuses ou mensongères. Les fausses informations peuvent être utilisées pour manipuler l’opinion publique, influencer les élections ou nuire à la réputation d’une personne ou d’une entreprise.

s’agissant de la diffamation cela concerne l’atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne par des propos ou des écrits. La diffamation peut être commise sur les réseaux sociaux en publiant des propos ou des écrits qui portent atteinte à la réputation d’une personne, même si ces propos sont vrais.

En ce qui concerne le harcèlement, il s’agit de toute forme de comportement répété qui a pour effet de harceler, d’intimider ou de menacer une personne. Le harcèlement peut être commis sur les réseaux sociaux en envoyant des messages haineux, en publiant des informations personnelles sur une personne sans son consentement ou en la menaçant de violence.

Enfin pour la violence, il s’agit de tout acte de violence physique ou morale commis sur une personne. La violence peut être commise sur les réseaux sociaux en diffusant des images ou des vidéos de violence, en menaçant une personne de violence ou en la poussant à commettre un acte violent.

Les instruments juridiques protégeant sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont devenus des outils incontournables pour la communication, le partage d’informations et la diffusion de contenus. Cependant, ils peuvent également être utilisés à des fins illégales.

Pour protéger les utilisateurs des réseaux sociaux, la République Démocratique du Congo s’est dopté d’ un certain nombre d’instruments juridiques, notamment : La Déclaration universelle des droits de l’Homme, la Constitution de la RDC, le nouveau code du numérique congolais et la Déclaration universelle des droits de l’Homme, dans son article 12, dispose que « Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation… ».
La Constitution de la RDC, dans son article 31, garantit également le respect de la vie privée et du secret de la correspondance.

Le nouveau code du numérique congolais a été adopté en 2023. Ce code vise à lutter contre les fausses informations, les diffamations, le cyber harcèlement et d’autres actes violant la vie privée des citoyens.
L’article 360 du code du numérique congolais punit toute personne qui initie ou relaie une fausse information contre une personne par le biais des réseaux sociaux ou d’autres supports électroniques.
Les membres des plateformes en ligne peuvent également être tenus responsables des infractions commises par d’autres membres. En effet, la loi congolaise prévoit un principe de responsabilité solidaire, ce qui signifie que tous les membres d’un groupe sont responsables des actes de chacun des membres.

Il est important de connaître les instruments juridiques qui protègent les utilisateurs des réseaux sociaux en RDC. Ces instruments juridiques peuvent aider à se protéger des infractions en ligne et à faire respecter vos droits.

Docta-Sam

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