Kinshasa le 08 aout 2024, le mutisme de l’ancien chef de l’Etat alimente le camp du pouvoir de Félix Tshisekedi. Ce dernier, a ouvertement accusé son prédécesseur de préparer une insurrection en République Démocratique du Congo. La tension politique a atteint son paroxysme, l’ancien chef de l’Etat, devenu sénateur à vie selon la constitution congolaise serait sur le point de riposter à ce que sa famille politique qualifie de provocation. Avant tout la famille d’abord, plusieurs sources rapportent à NEOAFRICA que Joseph Kabila aurait demandé à son épouse de quitter Kinshasa, capitale politique du pays. Qu’est ce qui se prépare ? et comment l’ancien chef de l’Etat compte-t-il montré ses biceps ? Tout une inflation de spéculation abonde les milieux politiques de toute tendances confondues.
Des craintes s’accentuent d’un affrontement ouvert entre Tshisekedi et Kabila. Ce n’est plus une histoire énigmatique, la crise politique en RDC est au chevet des évènements. Des signes plus ou moins précis alertent le danger d’une situation politique qui va encore ralentir le développement tant attendu par plus d’un des congolais depuis l’accession du pays à l’indépendance.
Malheureusement, la fiction n’est pas permise dans pareil situation. D’imaginer, un Joseph Kabila qui maitrise plus d’un des rouages de l’appareil de l’Etat, se réveiller un bon matin et largué des propos qui enfoncera davantage le pays dans le bourbier. Si seulement l’on pouvait deviner une seule fois en tant qu’humain, la riposte de cet ancien chef de l’Etat, contre toutes les accusations qui pèsent contre lui. La violence n’écartera personne. Pour la énième fois, il est appelé à faire de la haute sagesse pour dissiper les missiles politiques larguées contre lui, et ce, au nom, selon ce qu’il a dit autrefois, de la passion pour le Congo.
Les petites étincelles du feu à éviter !
Quelques cadres fidèles de Joseph Kabila montent au créneau. La même réaction revienne à des formes différentes : « nous allons réagir face aux provocations du régime de Kinshasa », lâchent-ils. L’un parmi eux, Idian Omari, a annoncé dans une chaine de Kinshasa déposer une plainte contre le président Tshisekedi. D’après lui, le chef de l’Etat à non seulement outrager son prédécesseur mais aussi propager des faux bruits.
Du coté du parti présidentiel, l’actualité sur la crise interne s’impose aux véritables enjeux politiques. Néanmoins, le secrétariat général de l’UDPS a convoqué une grande réunion de perspectives électorales 2028-2029. De fil en gouille, pour c’est parti, Joseph Kabila parait une « bête noir ». Une posture qui ne laissera indifférent le Front commun pour le Congo (FCC).
Dans un pays ou la paix social respire par un seul poumon, la riposte de l’ancien chef de l’Etat est la seule des choses que personne de ces congolais lambda n’accepterait revivre alors que les affres du génocide congolais n’ont cessé de planer dans la mémoire collective.
Seule l’intérêt de la nation, perçu réciproquement entre les deux cas peut dribler les attentes des ennemis de la RDC. Ces petits jeux d’attaques verbales sont des petits étincelles du feu qui peut consommer toute une République.