Scandale au sommet de l’Assemblée nationale ! Des députés membres des groupes A/A-UNC et AVK 2018 ont dénoncé, ce lundi, une menace de mort visant Vital Kamerhe, président de la chambre basse du Parlement. Selon eux, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, 2ᵉ vice-président de l’Assemblée nationale, aurait publiquement appelé les chefs coutumiers et féticheurs à accomplir des rituels pour provoquer sa mort.
Les propos de Mboso, tenus lors d’une matinée politique à Kinshasa le 9 mars, ont provoqué une onde de choc. « C’est un complot clair et net ! » s’indignent les députés pro-Kamerhe, rappelant que ce dernier est la cible de menaces depuis plusieurs mois. Pire encore, ils soulignent que l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi avait déjà échappé à une tentative d’assassinat le 19 mai 2024 à sa résidence.
Ces accusations jettent une lumière crue sur les tensions au sein du pouvoir. Comment expliquer qu’un haut cadre du parlement, ancien président de cette même institution, puisse tenir de tels propos sans réaction immédiate des autorités ?
Alors que la RDC est en pleine crise sécuritaire face à l’agression rwandaise, l’unité nationale est plus que jamais prônée par le chef de l’État. Mais dans les coulisses, les manœuvres politiques semblent prendre une tout autre direction.
Les députés dénoncent une tentative de déstabilisation contre Kamerhe, qui occupe un poste clé dans les institutions du pays. En condamnant fermement ces menaces, les députés pro-Kamerhe appellent à une mobilisation générale derrière le président de la République et les FARDC pour défendre l’intégrité du pays.
Samuel Mutoni