La révocation du ministre des Ressources hydrauliques et de l’Énergie, Teddy Muba Lwamba, du gouvernement de Suminwa, suscite des réactions vives et des interrogations au sein de la classe politique et du public.
Teddy Muba Lwamba, diplômé en ingénierie électromécanique de l’Université de Lubumbashi et titulaire d’un doctorat en génie énergétique, a été écarté de son poste et remplacé par Molendo Sakombi, ancien ministre des Hydrocarbures et des Affaires foncières. Ce dernier, bien que reconnu comme un expert en immobilier, présente un parcours académique moins clair, soulevant des questions sur la pertinence de sa nomination à un poste aussi stratégique.
Recruté en 2022 comme directeur général adjoint de la Société nationale d’électricité (SNEL), Teddy Muba était perçu comme un technicien compétent, capable de faire face aux défis énergétiques du pays. Son départ intervient à un moment où la République Démocratique du Congo cherche à renforcer son infrastructure énergétique, un secteur crucial pour le développement économique.
Ce changement de ministre a été accueilli avec scepticisme. Les observateurs politiques s’interrogent sur les motivations réelles derrière cette décision. Est-ce une question de compétence technique ou existe-t-il des enjeux politiques plus profonds ? La nomination de Molendo Sakombi, dont le parcours académique est moins connu, alimente les spéculations sur la stratégie du gouvernement Suminwa.
La révocation de Teddy Muba Lwamba et la nomination de Molendo Sakombi marquent un tournant dans la gestion des ressources énergétiques du pays.
Alors que le gouvernement est confronté à des défis majeurs dans ce secteur, il est impératif de clarifier les raisons de ces changements pour rassurer la population et les acteurs économiques sur la direction stratégique prise par l’État.
Rédaction