Lundi 25 août 2025, la Haute Cour militaire, située au sein de la prison de Ndolo, a été le théâtre d’une audience marquante pour la République démocratique du Congo (RDC). Le parquet a requis une peine de 15 ans de prison ferme, accompagnée d’une révocation définitive de l’armée, à l’encontre de plusieurs hauts gradés des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Ces officiers supérieurs sont accusés d’avoir orchestré un complot visant à renverser le régime en place, dirigé par le président Félix Tshisekedi. Parmi les figures centrales de cette affaire figure le général de brigade Ericsson Bakati, membre de la prestigieuse unité de la Garde Républicaine. Selon les accusations formulées, Bakati aurait joué un rôle clé dans la planification de cette tentative de déstabilisation, une action considérée comme une atteinte grave à la sûreté de l’État.
L’audience a révélé des détails troublants sur les intentions des accusés, qui, selon le parquet, auraient élaboré un plan précis pour renverser le gouvernement. Cette situation soulève des questions sur la loyauté au sein des forces armées et la stabilité politique du pays.
Cette affaire met en lumière les tensions persistantes en RDC, où les défis politiques et économiques continuent d’affecter la sécurité nationale. Le verdict de la cour pourrait avoir des répercussions significatives sur l’armée et la gouvernance dans le pays, alors que les autorités cherchent à maintenir l’ordre et la confiance du public.
Les prochaines étapes du procès seront scrutées de près par les observateurs nationaux et internationaux, qui s’interrogent sur l’impact d’une telle décision sur l’avenir politique de la RDC.
Rédaction