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vendredi, juin 27, 2025

Crise politique : Avant de participer au dialogue, le parti de Jean-Marc Kabund exige la libération des prisonniers politiques

Lors d’une matinée politique organisée ce lundi 9 septembre à Kinshasa, le parti politique de l’opposant Jean-Marc Kabund est revenu sur la situation politique en République démocratique du Congo et les contours répressifs du régime du président Félix Antoine Tshisekedi contre les leaders de l’opposition et certains journalistes.

Alliance pour le changement a posé deux conditions avant qu’il participe au dialogue politique demandé par certains leaders de l’opposition. Il s’agit notamment de la libération de tous les prisonniers politiques en commençant par Jean-Marc Kabund et de connaître les points à l’ordre du jour qui doivent, poursuit-elle, correspondre aux attentes de la population.

«Qui ne sait pas que le président Jean Marc-kabund est le prisonnier personnel de Félix Tshisekedi ? […]  Avant de participer au dialogue nous posons comme condition la libération de tous les prisonniers politiques en commençant par Jean-Marc Kabund et savoir les points à l’ordre du jour »,  a laissé entendre le secrétaire général du parti Alliance pour le Changement, Belly Mutono.

Pour cette formation politique à l’opposition, Jean-Marc Kabund, l’un des prisonniers politiques, est victime d’une justice à double vitesse entretenue, dit-elle, par le cercle du pouvoir de Kinshasa.

« Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte de tensions politiques croissantes en République Démocratique du Congo. Le carnage qui a eu lieu le dimanche 1er septembre 2024 que nous qualifions d’une tentative d’assassinat à l’encontre de notre autorité Morale et Président National, Jean Marc Kabund qui vit actuellement dans une insécurité totale», a indiqué Billy Mutono.



L’opposant, ancien président intérimaire de l’UDPS, le parti de Félix Tshisekedi, a été arrêté le 9 août 2022 et est détenu depuis à Makala, la grande prison de la ville province de Kinshasa. Le 13 septembre 2022, il a écopé d’une peine de quatre-vingt-quatre mois de prison. Il était notamment poursuivi pour « outrage au chef de l’État » et « propagation de faux bruits ».

En raison des conditions de son arrestation, les partisans de l’opposant ont décidé de manifester contre ce qu’ils estiment être une injustice et une mesure dictatoriale. Une importante mobilisation est prévue en octobre pour réclamer la libération de Jean Marc-kabund.



Docta sam

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