Deux versions s’affrontent après que Stéphanie Mbombo, Ministre Déléguée près le Ministre de l’Environnement et Développement Durable en charge de l’Economie du Climat, a quitté le gouvernement Tuluka à la suite, selon le communiqué de la primature, de raison de connivence personnelle.
En effet, hormis la version relayée par la communication officielle du cabinet de la première ministre, L’hypothèse d’une éviction discrète et bien soignée émerge, quant à ce départ inattendu de Stéphanie. Le ton du dernier paragraphe du communiqué de la primature semble cacher une autre vérité.
«La concernée, dépourvue de qualité, ne peut plus engager le Gouvernement de la République à dater de ce jour », peut-on lire ledit paragraphe du communiqué annonçant la démission de Stéphanie Mbombo.
Selon une source contactée par neoafrica.net, stéphanie Mbombo aurait commis plusieurs fautes graves lors de sa récente mission au Congo-Brazzaville où elle représentait le président de la République. De son retour à Kinshasa, elle aurait tenté de s’expliquer mais sans succès, indique la même source.
Une autre source rapporte que Stéphanie Mbombo aurait reçu un appel le 17 juin dernier d’une responsable de la présidence lui demandant de démissionner. Pour cette responsable, la ministre délégué aurait commis « faute au regard de ses responsabilités ».
Respectueuse de la hiérarchie et des règles, Stephanie n’a pas résisté et a déposé sa démission à contrecœur, assure encore une autre source. Cette dernière a bel et bien été poussée vers la sortie.
La présidente du Cercle des Réformateurs Intègres du Congo (CRIC), Stephanie Mbombo Muamba, aussitôt investie, elle a été dépêchée par le Chef de l’Etat, dans le cadre du Fonds Bleu et de la Commission Climat du Bassin du Bassin du Congo, afin de s’entretenir avec son homologue.
Rédaction