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jeudi, juin 26, 2025

Donald Trump lance un « Visa Doré » à 5 millions de dollars pour attirer les ultra-riches

Toujours fidèle à son style iconoclaste, Donald Trump vient de frapper fort sur le terrain de l’immigration économique. Le président américain a annoncé la création d’un “Visa Doré” à hauteur de 5 millions de dollars, destiné exclusivement aux millionnaires et milliardaires désireux de s’installer aux États-Unis.

Un visa pour les ultra-privilégiés

Ce visa de résidence permanente, accessible moyennant un investissement direct de cinq millions de dollars, vise à attirer les grandes fortunes internationales. “C’est une excellente affaire pour l’Amérique”, a déclaré Trump lors d’une conférence à Palm Beach. “Nous allons faire venir des gens très riches, très brillants, et ils vont dépenser ici, investir ici, créer des emplois ici.”

Si les visas fondés sur l’investissement ne sont pas nouveaux — le programme EB-5 existe déjà depuis les années 1990 — cette nouvelle version rehausse considérablement le seuil d’entrée. À titre de comparaison, d’autres pays comme le Portugal ou Malte proposent des visas similaires pour des montants nettement inférieurs, souvent autour de 500 000 euros.

Un coup de com ou une réelle stratégie ?

Derrière cette annonce spectaculaire se cache une ambition économique assumée : injecter rapidement des fonds dans l’économie américaine et réduire le déficit public. Selon l’administration Trump, les fonds récoltés via ce programme pourraient être orientés vers les infrastructures, la défense ou encore la réduction de la dette nationale.

Mais les critiques n’ont pas tardé. Pour les défenseurs des droits des migrants, cette mesure symbolise une “immigration à deux vitesses” : lente et bureaucratique pour les classes moyennes, mais instantanée pour les détenteurs de capitaux. “On ne peut pas transformer un droit fondamental en produit de luxe”, dénonce une association de juristes.

Un message politique clair

Pour les observateurs, ce “visa doré” s’inscrit dans une logique électorale. En pleine campagne pour la présidentielle de 2024, Trump cherche à renforcer son image de chef d’entreprise pragmatique, tout en séduisant les élites économiques américaines et internationales. C’est aussi un signal à l’égard de la Chine, du Moyen-Orient et de certaines élites africaines : les portes des États-Unis sont ouvertes… à ceux qui peuvent se les payer.

Un test grandeur nature

Le programme devrait être opérationnel dans les deux prochaines semaines, avec un premier quota fixé à 1 000 visas pour l’année 2025. Reste à voir combien de milliardaires répondront à l’appel de l’oncle Sam version Trump

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