Ça sent très mauvais après la publication du gouvernement Sumunwa II. Bien que l’avènement de cette équipe ait été précédé d’une réunion des membres de la Présidium de l’Union sacrée, une myriade de frustrations, non seulement des alliés du pouvoir résonnent mais aussi de l’opinion publique. Convoquant une deuxième réunion à peine nommé le gouvernement Sumunwa, le président Tshisekedi compte-t-il d’agir rapidement pour regagner la confiance des uns et des autres? Dans cette éditoriale, Samuel Nakweti donne des pistes d’analyses.
La publication du gouvernement Sumunwa II a suscité une vague de critiques inattendues, mettant en lumière une dissonance entre les attentes du public et la réalité du cabinet formé. Voici quelques points clés pour comprendre ce phénomène :
Lors du conseil des ministres, le président Tshisekedi avait promis un gouvernement « composite » avec de nouvelles personnalités. Cette annonce a créé des attentes élevées chez les citoyens et les observateurs politiques.
À la surprise générale, 95% des membres du gouvernement précédent ont été reconduits. Cette continuité a été perçue comme un manquement à la promesse de renouveau, renforçant le sentiment de stagnation politique.
Les critiques se sont intensifiées, avec des voix s’élevant pour dénoncer le manque de changement et la persistance de figures controversées. Les citoyens espéraient des réformes profondes, mais se retrouvent face à une continuité qui ne répond pas à leurs aspirations.
La réunion convoquée par l’Union Sacrée après la publication du gouvernement pourrait représenter un tournant pour Tshisekedi. Cela pourrait être une occasion de réévaluer sa stratégie et de réengager avec les attentes citoyennes, voire d’envisager des ajustements nécessaires.
Le gouvernement Sumunwa II illustre les défis auxquels Tshisekedi est confronté dans sa quête de réforme et de renouveau. La déception actuelle pourrait être un signal d’alarme, incitant le président à agir pour regagner la confiance du peuple.
Samuel Nakweti