À quelques jours de la réunion de l’opposition prévue le 12 août à Dakar, sous la présidence de l’ancien président congolais Joseph Kabila, la coalition Lamuka, dirigée par Martin Fayulu, affiche sa détermination à ne pas se laisser entraîner dans ce qu’elle qualifie de « mise en scène politique ».
Un proche de Fayulu a déclaré que Lamuka n’est « ni concernée, ni intéressée » par cet événement, qu’il considère comme une manœuvre visant à redorer l’image des « architectes du chaos national ». Cette position s’accompagne d’accusations contre le régime rwandais, soupçonné de complicité dans le pillage et la déstabilisation de l’Est du Congo.
La coalition critique la légitimité de cette rencontre, affirmant qu’elle n’a « ni crédibilité » et ne représente qu’une tentative désespérée de rétablir un système largement rejeté par le peuple congolais. Martin Fayulu, souvent désigné comme « le Commandant du peuple », continue de soutenir les Congolais dans leurs luttes quotidiennes, se distanciant des « salons feutrés de Dakar » où se discuteraient des alliances perçues comme une soumission aux intérêts étrangers.
Toute mention de Lamuka dans ce contexte est dénoncée par la coalition comme une « usurpation politique », soulignant ainsi son refus de participer à un dialogue qu’elle juge inauthentique.
Rédaction