Fayulu a rappelé que la Constitution actuelle avait été rédigée par les Congolais eux-mêmes, dans le cadre d’un processus national, et a insisté sur le fait que Tshisekedi ne devait pas essayer de la manipuler à sa convenance. Selon lui, le président congolais tente d’introduire des changements qui nuiraient à l’unité nationale et à la stabilité du pays, tout en se référant à l’article 217 de la Constitution, qu’il a envisagé de manière acerbe, soulignant que Tshisekedi ne semble même pas avoir une compréhension complète de ses propres lois.
Dans son discours, Fayulu a accusé Tshisekedi d’ignorer les préoccupations des Congolais et de se concentrer sur des projets personnels qui, selon lui, sont voués à l’échec. « Il ne réussira pas », a affirmé Fayulu, tout en promettant qu’il se lèverait avec le peuple pour barrer la route à toute tentative de révision constitutionnelle. Il a également lancé une sévère critique sur l’adhésion de la RDC à l’Organisation de l’Est africain (EAC), soulignant que Tshisekedi n’avait pas anticipé les conséquences de cette décision, notamment en ce qui concerne la perte de territoires. congolais.
Fayulu a conclu son intervention en se posant une série de questions sur la gestion des territoires occupés par le M23, notamment Bunagana et 120 autres localités, et a appelé le président à rendre des comptes sur ses choix en matière de politique de sécurité et de gouvernance . Il a insisté sur la nécessité d’améliorer les conditions socio-économiques des Congolais plutôt que de s’attarder sur les manœuvres constitutionnelles.
Le discours de Martin Fayulu est un nouvel épisode dans la lutte politique qui oppose l’opposition au gouvernement de Tshisekedi. Alors que les tensions autour de la révision