Dans un discours flamboyant devant une foule enthousiaste, le président Félix Tshisekedi a lancé une offensive contre ses opposants, ciblant particulièrement Franck Diongo, le président du Mouvement de Libération du Congo (MLP). Cette réaction fait suite au récent voyage de Diongo à Kigali et à ses déclarations médiatiques, qui ont suscité des critiques au sein du gouvernement.
Traitant Diongo d’« opposant de pacotille », ou en lingala « opposant ya nzala », Tshisekedi a mis en avant ce qu’il considère comme l’absence de substance et de sérieux dans les actions de ses détracteurs. Ce coup de tonnerre politique marque une escalade des tensions à un moment où le pays traverse des périodes difficiles sur le plan sécuritaire et politique.
Face à la montée des inquiétudes concernant l’avancée des rebelles du M23 vers Kisangani, Tshisekedi a également affirmé sa détermination à faire face à toute éventualité, évoquant un engagement à défendre la souveraineté nationale. « Nous ne reculerons pas face à la menace », a-t-il déclaré, galvanisant ses partisans.
Ce discours incendiaire intervient dans un contexte où les relations entre le pouvoir et l’opposition sont déjà tendues, et pourrait aggraver les clivages au sein du paysage politique congolais. Les déclarations de Tshisekedi semblent signaler une volonté de renforcer sa position face à un environnement politique hostile et d’asseoir son autorité à un moment critique.