Un climat de tension règne actuellement au sein de l’Assemblée nationale, avec plus de 125 députés qui ont signé une pétition visant à destituer le président de la Chambre basse, Vital Kamerhe. Accusé de mauvaise gestion et d’incapacité à diriger, Kamerhe fait face à une contestation grandissante.
Les critiques ne se limitent pas à sa personne. Quatre autres membres du Bureau, dont la questeur et sa vice-questaure, ainsi que le rapporteur et son adjointe, sont également ciblés. La collecte de signatures, lancée le 29 août, se poursuit à un rythme soutenu.
Les accusations portées contre Kamerhe et ses collaborateurs sont graves. Parmi les griefs évoqués, on note :
- Une gestion opaque des fonds, malgré des dotations gouvernementales régulières.
- Des émoluments de 15 millions de FC versés de manière fragmentée, perçus comme une humiliation pour les élus.
- La suppression des soins de santé pour les députés et leurs familles, révélée comme un « mépris total ».
- L’absence de dotations en mobilité pour les missions parlementaires.
- Un Bureau jugé « léger, incompétent et disqualifié » dans ses décisions.
Les initiateurs des pétitions annoncent leur intention d’agir dès l’ouverture de la prochaine session parlementaire, laissant présager des débats particulièrement animés.
Rédaction