Ce 18 novembre 2024, Jean-Claude Katende, président de l’ASADHO a vigoureusement dénoncé le projet de révision constitutionnelle initié par le Président Félix Tshisekedi. Dans une déclaration publique, il accuse Tshisekedi de manipuler l’article 217 pour effrayer la population et légitimer un projet de révision qui ne servirait que ses propres intérêts, notamment la prolongation de son mandat au détriment de la souveraineté nationale.
Selon cet activiste de droit de l’homme, le président utilise un faux prétexte, celui de protéger les terres de l’Est, pour justifier ce changement constitutionnel. Il rappelle que les terres de l’Est, notamment Bunagana, sont déjà sous occupation rwandaise, une situation qu’il attribue directement à la politique de « tâtonnement » du pouvoir actuel.
Jean Claude Katende critique la volte-face de Tshisekedi, qui, après avoir promis de marcher contre le Rwanda durant les élections de 2023, a abandonné cette ligne dure une fois réélu, mettant ainsi en lumière l’incohérence et la faiblesse de sa politique étrangère.
Le vice président de la FIDH affirme que l’article 214 de la constitution protège les terres congolaises et que seul le peuple peut en décider, ce qu’il considère comme un argument de poids contre toute révision visant à céder ces terres.
Il conclut son message en appelant le peuple congolais à résister contre la révision constitutionnelle et à rejeter un projet basé sur des arguments fallacieux.
Samuel MUTONI