Le sénateur José Makila a vivement réagi à la demande de levée d’immunité parlementaire visant l’ancien président Joseph Kabila, déposée au Sénat par la justice militaire. Dans une déclaration publique, Makila a dénoncé une « démarche infâme » orchestrée par le régime en place, qu’il accuse de « violer la Constitution » et de « piétiner les acquis de la première alternance pacifique » en République démocratique du Congo.
Selon lui, cette procédure constitue une « cabale politique » visant à détourner l’attention des véritables défis du pays. Il appelle le Sénat à refuser de devenir « l’instrument d’une vendetta politique » et exhorte les patriotes, les défenseurs de la démocratie ainsi que les institutions internationales à s’opposer à ce qu’il qualifie de « dérive autoritaire ».
Pour rappel, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a annoncé le 30 avril que l’auditeur général des FARDC avait saisi le Sénat pour obtenir la levée des immunités de Joseph Kabila, accusé notamment de trahison, crimes de guerre et participation à un mouvement insurrectionne .