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jeudi, juin 26, 2025

Joseph Kabila rejette les accusations de Félix Tshisekedi et plaide pour une solution congolaise à la crise

L’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a rencontré ce mardi l’ex-président sud-africain Thabo Mbeki dans un contexte de tensions politiques croissantes en RDC. Lors de cette entrevue, le sénateur congolais a réagi aux récentes accusations du président Félix Tshisekedi l’impliquant dans les activités du groupe armé AFC/M23.

« Ces accusations sont tout simplement infondées »

Interrogé sur ces allégations, Joseph Kabila a balayé d’un revers de main toute implication dans le soutien aux groupes armés actifs dans l’Est du pays. « Si j’étais complice, la situation ne serait pas ce qu’elle est, elle aurait été très différente. Ces accusations sont tout simplement infondées. La prochaine fois, si vous le croisez, demandez-lui des preuves. C’est tout ce que je peux dire », a-t-il déclaré avec fermeté.

Un appel à un dialogue national inclusif

Au-delà des polémiques, l’ancien chef d’État a insisté sur la nécessité d’une approche congolaise pour résoudre la crise qui secoue le pays. Il a révélé avoir récemment échangé avec des figures de l’opposition et des représentants de l’Église catholique afin d’analyser la situation et de réfléchir au rôle de chaque acteur.

« Tout le monde parle du Congo, sauf les Congolais », a-t-il déploré. « Si vous allez à Nairobi, en Afrique du Sud ou ailleurs, vous verrez que les discussions sur notre pays sont menées par des étrangers, alors que les Congolais eux-mêmes semblent ignorés. L’objectif de cette réunion était donc de réunir l’opposition, la société civile et les responsables religieux pour comprendre notre responsabilité commune et trouver une solution en tant que Congolais. »

« Le problème du Congo, c’est Félix Tshisekedi »

Dans une déclaration sans équivoque, Joseph Kabila a pointé du doigt le président en exercice comme étant au centre de la crise actuelle. « Je crois que le problème du Congo, c’est le président Félix. La solution, c’est aussi le président Félix », a-t-il affirmé, laissant entendre que la résolution des tensions dépendrait en grande partie des choix et de l’attitude de l’actuel chef de l’État.

Cette prise de position de l’ancien président intervient dans un climat politique marqué par des accusations réciproques entre l’opposition et le pouvoir en place, alors que le pays fait face à des défis sécuritaires majeurs.

Vers un dialogue ou un affrontement politique ?

Si Joseph Kabila prône une approche concertée pour résoudre la crise congolaise, sa critique de la gestion actuelle du pays risque d’accentuer les tensions entre son camp et celui du président Tshisekedi. Reste à savoir si cet appel au dialogue trouvera un écho favorable auprès des différentes parties prenantes ou s’il marquera une nouvelle escalade dans le climat politique déjà tendu en RDC.

L’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a rencontré ce mardi l’ex-président sud-africain Thabo Mbeki dans un contexte de tensions politiques croissantes en RDC. Lors de cette entrevue, le sénateur congolais a réagi aux récentes accusations du président Félix Tshisekedi l’impliquant dans les activités du groupe armé AFC/M23.

« Ces accusations sont tout simplement infondées »

Interrogé sur ces allégations, Joseph Kabila a balayé d’un revers de main toute implication dans le soutien aux groupes armés actifs dans l’Est du pays. « Si j’étais complice, la situation ne serait pas ce qu’elle est, elle aurait été très différente. Ces accusations sont tout simplement infondées. La prochaine fois, si vous le croisez, demandez-lui des preuves. C’est tout ce que je peux dire », a-t-il déclaré avec fermeté.

Un appel à un dialogue national inclusif

Au-delà des polémiques, l’ancien chef d’État a insisté sur la nécessité d’une approche congolaise pour résoudre la crise qui secoue le pays. Il a révélé avoir récemment échangé avec des figures de l’opposition et des représentants de l’Église catholique afin d’analyser la situation et de réfléchir au rôle de chaque acteur.

« Tout le monde parle du Congo, sauf les Congolais », a-t-il déploré. « Si vous allez à Nairobi, en Afrique du Sud ou ailleurs, vous verrez que les discussions sur notre pays sont menées par des étrangers, alors que les Congolais eux-mêmes semblent ignorés. L’objectif de cette réunion était donc de réunir l’opposition, la société civile et les responsables religieux pour comprendre notre responsabilité commune et trouver une solution en tant que Congolais. »

« Le problème du Congo, c’est Félix Tshisekedi »

Dans une déclaration sans équivoque, Joseph Kabila a pointé du doigt le président en exercice comme étant au centre de la crise actuelle. « Je crois que le problème du Congo, c’est le président Félix. La solution, c’est aussi le président Félix », a-t-il affirmé, laissant entendre que la résolution des tensions dépendrait en grande partie des choix et de l’attitude de l’actuel chef de l’État.

Cette prise de position de l’ancien président intervient dans un climat politique marqué par des accusations réciproques entre l’opposition et le pouvoir en place, alors que le pays fait face à des défis sécuritaires majeurs.

Vers un dialogue ou un affrontement politique ?

Si Joseph Kabila prône une approche concertée pour résoudre la crise congolaise, sa critique de la gestion actuelle du pays risque d’accentuer les tensions entre son camp et celui du président Tshisekedi. Reste à savoir si cet appel au dialogue trouvera un écho favorable auprès des différentes parties prenantes ou s’il marquera une nouvelle escalade dans le climat politique déjà tendu en RDC.

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