Suite à l’arrêt des services de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) depuis quelques mois, la ville de Kananga n’est plus approvisionnée en maïs par ses wagons, ce sont désormais les transporteurs à vélo, communément appelés « Bayanda », qui prennent en charge l’acheminement de cette denrée essentielle
Selon la radio Okapi, ces derniers parcourent 25 km pour chercher le maïs à Kambulu et le ramener à Kananga pour le revendre.
La même source rapporte que, à la suite du mauvais état de la route, les Bayanda font également face durant l’acheminement de ces produits aux barrières érigées par les villageois qui assurent l’entretien des pistes délabrées. À chaque barrière, ces transporteurs de fortune devraient payer entre 1 500 et 2 000 francs par vélo, ce qui représente une dépense quotidienne de 5 000 à 7 000 francs.
Dans cette même optique, l’un de ces transporteurs, s’est engagé dans cette tâche ardue, particulièrement en cette période de récolte du maïs, a énuméré les difficultés qu’il rencontre sur la route sablonneuse et mal entretenue.
« Je peux transporter deux sacs, un attaché à gauche et l’autre à droite. En ramenant le maïs, je peux obtenir 60 mesurettes. Nous mettons quatre jours pour parcourir la route de Kambulu à Kananga » a expliqué un transporteur.
Pour ce faire, ces derniers sollicitent que l’État prenne des mesures pour réhabiliter la route, facilitant ainsi leur travail et améliorant l’approvisionnement en maïs pour la ville de Kananga.
Gloire MALUMBA