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mercredi, octobre 1, 2025

Kinshasa : Arrestations de députés, tensions au sein de la Majorité

Le vendredi 5 septembre, Kinshasa a été le théâtre d’une intervention musclée orchestrée par des agents des services de renseignement, marquant une escalade dans la lutte de pouvoir au sein de la majorité présidentielle, connue sous le nom d’Union sacrée. Cette opération a conduit à l’arrestation de plusieurs députés, divisés entre ceux qui s’opposent au bureau de l’Assemblée nationale dirigé par Vital Kamerhe et ceux qui le soutiennent.

Arrestations Simultanées

Les arrestations ont eu lieu dans deux hôtels de la capitale, ciblant à la fois les pétitionnaires hostiles au bureau de Kamerhe et ceux mobilisés pour le défendre. Alors que certains députés opposants ont rapidement recouvré leur liberté, la situation s’est intensifiée pour une douzaine de parlementaires réunis à l’hôtel Rotana (Kin-Plazza Hôtel). Ces derniers avaient exprimé leur soutien à Kamerhe par le biais d’une déclaration, mais ont été maintenus en détention pendant la nuit.

Controverse sur les Droits Parlementaires

Le député Olivier Kabeya Sombamanya a vivement dénoncé ces interpellations, les qualifiant de « fondées sur des motifs fallacieux » et soulignant qu’elles compromettent le bon fonctionnement des institutions. Il a exigé la libération immédiate et sans conditions de ses collègues, parmi lesquels se trouvaient Claude Misare, Émile Sumaili, Véronique Lumanu, Ida Kitwa, Ilunga Leu et Jovany Ilunga Liyolo.

Libération et Tensions Persistantes

Finalement, à 3h45 du matin le 6 septembre, les députés arrêtés à l’hôtel Rotana ont été relâchés après plusieurs heures de détention. Cet épisode a mis en lumière les tensions croissantes au sein de la majorité et soulève des questions sur le respect des droits parlementaires et des libertés fondamentales. Dans un climat déjà tendu, chaque camp accuse l’autre de manœuvres de déstabilisation, illustrant ainsi la complexité de la bataille politique qui se joue autour du bureau de l’Assemblée nationale.

La situation reste préoccupante alors que les députés et les citoyens attendent des réponses claires sur les implications de ces événements sur la démocratie congolaise.

Rédaction

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