Face à l’augmentation inquiétante de la consommation de cannabis, notamment chez les jeunes, le ministère de la Santé a lancé une nouvelle campagne nationale de sensibilisation. Objectif : briser le mythe d’une substance « inoffensive » et rappeler les ravages silencieux qu’elle provoque dans les communautés.
Derrière une image souvent édulcorée, le cannabis cache de lourdes conséquences : dépendance précoce chez les adolescents, apparition de troubles psychiatriques tels que la dépression, l’anxiété ou encore la psychose, décrochage scolaire, désinsertion sociale, mais aussi augmentation des comportements violents et du risque d’accidents. Un véritable fléau sanitaire qui menace l’avenir d’une génération entière.
Dans cette campagne, le ministère appelle à une mobilisation collective : parents, enseignants, leaders communautaires, autorités locales, chacun est invité à jouer un rôle actif. Lutter contre la consommation de cannabis n’est plus seulement une question de santé individuelle : c’est un devoir national de protection de la jeunesse et de préservation de la dignité sociale.
Des actions concrètes sont prévues dans tout le pays : ateliers éducatifs, campagnes dans les écoles, messages de prévention dans les médias, accompagnement psychologique pour les jeunes à risque.
Cette offensive vise à élever la conscience collective sur les véritables dangers de cette drogue, souvent banalisée à tort : « En luttant contre le cannabis, nous défendons la santé, la dignité et l’avenir de toute une génération », martèle le ministère dans son communiqué officiel, rappelant que la santé publique est une cause commune, et que l’indifférence ne peut plus être tolérée face à ce fléau.
Avec cette campagne, les autorités veulent inverser la tendance et insuffler une nouvelle dynamique de prévention, avant que les conséquences ne deviennent irréversibles.