Les États-Unis intensifient leurs efforts diplomatiques pour résoudre la crise persistante entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, avec en ligne de mire un accord de paix historique à signer à la Maison Blanche dans environ deux mois. C’est ce qu’a déclaré à l’agence Reuters Massad Boulos, conseiller principal du président Donald Trump pour l’Afrique, jeudi.
Selon M. Boulos, Washington joue un rôle actif de médiateur dans les négociations en cours entre Kinshasa et Kigali. En plus de l’accord de paix, des accords bilatéraux sur les ressources minières stratégiques devraient être conclus en parallèle, soulignant l’intérêt économique américain dans la stabilité de la région des Grands Lacs.
« Les deux pays sont invités à soumettre leurs premières propositions d’accord à l’administration américaine ce vendredi 2 mai. Cela marquera une étape décisive dans le processus », a précisé une source proche du dossier sous couvert d’anonymat.
L’initiative américaine intervient dans un contexte de tensions croissantes dans l’Est congolais, où les affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, présumés soutenus par le Rwanda, ont déplacé des milliers de civils. Les États-Unis cherchent à désamorcer cette crise qui menace la stabilité régionale et les chaînes d’approvisionnement mondiales en minerais critiques comme le cobalt et le coltan.
La Maison Blanche espère que cet accord ouvrira une nouvelle ère de coopération entre les deux voisins africains, tout en consolidant les liens économiques entre Washington, Kinshasa et Kigali.