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lundi, août 11, 2025

Macron salue le souhait de l’Angola de rejoindre la Francophonie

Par un appel téléphonique, a rapporté l’Élysée, Emmanuel Macron a pris langue avec son homologue João Lourenço ce mardi 25 juin 2024 sur plusieurs questions diplomatiques.

Alors que la France accueillera le Sommet de la Francophonie en octobre 2024, le Président de la République Française a salué le souhait de l’Angola de rejoindre l’Organisation internationale de la Francophonie comme membre de plein exercice. Les deux chefs d’Etats sont convenus de poursuivre le travail conjoint sur les enjeux globaux.

En clair, l’Angola veut rejoindre l’organisation internationale de la Francophonie. Ce n’est plus un souhait puisqu’elle a officialisé son adhésion en qualité de membre observateur de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) depuis 2019.

À l’époque, la demande officielle d’adhésion de l’Angola à l’OIF a été remise à Paris par le ministre des Affaires étrangères, Manuel Augusto, au secrétaire général de l’OIF, Louise Mushikiwabo.

Membre à la communauté des pays de langue portugaise, l’Angola manifeste une «obsession diplomatique», d’après l’expression de certains internationalistes interrogés à ce sujet, d’accèder cette organisation mondiale des pays francophones.

À en croire un chef de la diplomatie angolaise cette demande d’adhésion traduit un souhait exprimé publiquement par le président Angolais, João Lourenço, après avoir constaté que l’Angola entretient des relations privilégiées avec les pays francophones.

Pour l’Angola, l’adhésion à l’OIF renforcera également l’intégration avec les pays voisins, en particulier, et avec la communauté francophone en général, et répondra à l’objectif stratégique de son insertion dans le concert des nations.

En effet, l’intention de l’Angola de rejoindre l’OIF a été annoncée par le Président João Lourenço en mai 2018, lors d’une réunion à Paris avec son homologue français, Emmanuel Macron, lors de sa première visite officielle en France.

À l’époque, João Lourenço expliquait l’intérêt de l’Angola à devenir membre (observateur ou de plein droit) de l’OIF « en raison de la volonté de renforcer encore nos relations et du rôle important que joue cette organisation dans le monde, mais surtout en Afrique».

En réponse, le Président Emmanuel Macron avait exprimé son soutien et avait remercié l’Angola pour sa décision d’avoir « un rôle plus grand dans la Francophonie» , et a dit croire que le pays « pourrait avoir sa place entière ».

Selon l’ambassadeur français à Luanda, Sylvain Itté, l’entrée de l’Angola dans l’organisation francophone aurait pu avoir lieu dès 2018, lors du dernier sommet de l’OIF à Erevã, en Arménie, mais la décision des autorités angolaises est arrivée après la date limite de dépôt des candidatures.

À l’occasion du Festival national de France, M. Itté a déclaré que c’était « un grand plaisir » de savoir que l’Angola rejoindrait également l’OIF.

Selon lui, l’Angola « est le seul pays lusophone d’Afrique qui n’est pas membre de la Francophonie », puisque le Cap-Vert, la Guinée-Bissau et Sao Tomé-et-Principe sont tous membres à part entière de l’OIF et le Mozambique membre observateur.

« De même, l’Angola est sans doute le pays le plus francophone des pays non francophones d’Afrique. C’est le pays le plus francophone d’Afrique en dehors du monde francophone, a-t-il dit, notant qu’il y avait quelque chose qui ne clochait pas bien en ayant un pays aussi important que l’Angola hors de la famille francophone ».

Il a montré que le Nord du pays « a une double culture linguistique (…), ses habitants parlent souvent français, ce qui fait aussi partie de sa culture et de son histoire ».

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