Le boxeur congolais Martin Bakole s’apprête à monter sur le ring avec un poids record de 142,9 kg, bien au-delà de ses précédentes pesées face à Jared Anderson (128,8 kg), Tony Yoka (124,7 kg) et Carlos Takam (135,6 kg). Mais derrière cette prise de masse spectaculaire se cache une réalité bien plus inquiétante : une préparation quasi inexistante et une prise de risque qui interroge sur ses motivations réelles.
Un combat pris à la dernière minute
Selon plusieurs sources proches du camp Bakole, le Congolais n’aurait pas eu de véritable camp d’entraînement pour ce combat. Contrairement à ses adversaires qui peaufinent leur préparation avec des semaines d’intensité, Bakole aurait accepté ce duel dans des conditions loin d’être optimales.
La question se pose alors : pourquoi un tel choix ?Certains évoquent une opportunité financière alléchante, d’autres parlent de pression des promoteurs ou encore de son ambition démesurée de s’imposer rapidement comme un prétendant au titre mondial.
Mais une chose est sûre, en boxe, l’excès de confiance peut coûter cher. Si le poids peut être un atout pour certains boxeurs, chez Bakole, cette évolution laisse perplexe. A-t-il pris du poids stratégiquement ou est-ce un signe d’un manque de rigueur dans sa préparation ?
Beaucoup de spécialistes estiment que cette surcharge pourrait ralentir son explosivité et compromettre son endurance, des éléments cruciaux face à un adversaire technique et affûté. Avec ce combat, Martin Bakole joue gros, peut-être trop.
Une victoire pourrait renforcer son statut et lui ouvrir les portes de combats encore plus lucratifs. Mais une défaite, surtout en raison d’un manque de préparation entacherait sérieusement sa crédibilité.
Les fans congolais, eux, oscillent entre espoir et inquiétude. Bakole, véritable fierté nationale, est-il en train de gâcher son ascension par des choix hasardeux ? Réponse sur le ring… avec, espérons-le, une issue qui ne ternira pas son avenir.
Samuel Mutoni
