Les leaders de l’opposition congolaise, Martin Fayulu et Moïse Katumbi, ont exprimé, ce vendredi 14 mars, leur soutien aux négociations annoncées entre le gouvernement de Kinshasa et les rebelles du M23/ACF, qui occupent plusieurs localités des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu avec l’appui présumé du Rwanda.
Dans un message publié sur son compte X (anciennement Twitter), Martin Fayulu a salué les efforts diplomatiques menés par João Lourenço, président de l’Angola et président en exercice de l’Union africaine, pour tenter de trouver une issue pacifique à la crise.
« Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude au Président de la République sœur d’Angola et président en exercice de l’Union africaine, pour l’engagement résolu dont il fait preuve dans la quête d’une solution durable à la crise sécuritaire et politique qui frappe notre pays. »
De son côté, Moïse Katumbi a également pris position en faveur d’un dialogue inclusif réunissant toutes les parties concernées.
« Je prends acte des appels à l’ouverture d’un dialogue inclusif réunissant les autorités de Kinshasa, les forces d’opposition armée et non armée, ainsi que la société civile congolaise. »
Début des négociations fixé au 18 mars
Selon un communiqué relayé par Radio Okapi, le gouvernement angolais a fixé au mardi 18 mars le début des négociations directes entre les délégations du gouvernement congolais et les représentants du M23. Ces pourparlers se tiendront à Luanda, la capitale angolaise, et visent à trouver une solution durable au conflit qui déstabilise l’Est de la République démocratique du Congo.
Cette initiative diplomatique, conduite sous l’égide de l’Angola et de l’Union africaine, s’inscrit dans la continuité des efforts régionaux pour pacifier l’Est de la RDC, où les violences armées ont provoqué une crise humanitaire majeure et des déplacements massifs de populations.
Alors que la communauté internationale suit de près l’évolution de la situation, ces discussions suscitent espoir et prudence, tant au sein de la classe politique congolaise que parmi les populations affectées par le conflit.