Dans les premières premières heures de la journée de mardi 10 septembre 2024, l’un des membres actifs et résistant du parti politique ECidé, a été abattu devant le siège national situé sur le boulevard Triomphal, dans la commune de Kasa-Vubu à Kinshasa.
Selon ses camarades du parti se trouvant sur le lieu, le meurtre s’est produit à 3 heures du matin. Un policier a froidement ouvert le feu sur le militant. Ce drame a provoqué une vive réaction au sein de la classe politique et de l’opinion publique en RDC.
Siréré et choqué, l’opposant congolais et président national de l’ECidé, Martin Fayulu, a pondu un message ferme sur son compte X (anciennement Twitter), exprimant sa «profonde indignation, mêlée de tristesse et de colère» face à cet situation qu’il a qualifié de «crime odieux» et de «violation flagrante de la dignité humaine».
L’homme de faden housse a exigé que le policier responsable de cet assassinat soit immédiatement déféré devant la justice pour q’ une «sanction sans complaisance» en vertu de la loi lui soit ainsi infligée. FAyulu a réclamé qu’une enquête soit diligentée afin de comprendre les raisons pour lesquelles les membres de son parti semblent être spécifiquement ciblés par les forces de l’ordre.
Il convient de mentionner que cet incident survient dans un contexte tendu à Kinshasa, où les relations entre les forces de l’ordre et certains groupes politiques de l’opposition sont souvent marquées par des tensions.
Le parti de Fayulu a annoncé qu’il surveillerait de près l’évolution de l’enquête, tout en réaffirmant son engagement à lutter contre toute forme de répression politique.
Docta sam