Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont fermement condamné une série d’assassinats massifs de civils, attribués à la coalition RDF/M23-AFC, dans les régions sous leur contrôle. Cette situation alarmante soulève de vives inquiétudes quant à la sécurité des populations locales et à la protection des droits humains.
Dans un communiqué publié par la coordination SCIFA de la Troisième Zone de défense, l’armée a révélé que plus de 80 personnes ont été tuées le 4 août 2025 dans le village de Nyabarongo, situé dans la chefferie de Buhavu, dans le territoire de Kalehe. Ces meurtres, qualifiés de « lâches » par les FARDC, semblent viser délibérément des civils innocents, mettant en lumière la brutalité des actes commis par la coalition.
Les FARDC ont exprimé leur détermination à défendre les populations vulnérables et à restaurer la paix dans la région, tout en appelant la communauté internationale à agir face à ces violations flagrantes des droits humains. Le climat d’insécurité et de terreur qui règne dans le Sud-Kivu nécessite une attention urgente pour protéger les citoyens et mettre fin à l’impunité des groupes armés.
Alors que la situation continue de se détériorer, les autorités militaires insistent sur la nécessité d’une mobilisation collective pour mettre fin à ces atrocités et garantir la sécurité des civils. Les événements tragiques du 4 août rappellent la fragilité de la paix dans la région et la nécessité d’une réponse concertée pour mettre un terme à la violence.
Rédaction