Après avoir pris le contrôle de la zone stratégique de Nzibira, dans le grand Kivu, à l’Est de la RDC vendredi 26 septembre, les rebelles du M23 ont tenu leur premier meeting devant les habitants. Lors de cet événement, le général Bernard Byamungu a affirmé que les bombardements effectués par l’armée congolaise provenaient de cette région, justifiant ainsi leur occupation.
À ce jour, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) n’ont pas officiellement commenté la perte de cette cité. Cependant, leurs alliés, les Wazalendo, évoquent un « repli stratégique » visant à minimiser les pertes sur le terrain.
Ancien officier condamné sous le régime de Joseph Kabila, Bernard Byamungu a été libéré en 2019 grâce à une décision exceptionnelle de la présidence de Félix Tshisekedi. Il a repris les armes en 2022 et est désormais perçu comme le visage des succès militaires de la coalition AFC-M23.
Cet événement marque une étape cruciale dans le conflit en cours et soulève des questions sur l’avenir de la région et la réponse des autorités congolaises.
Rédaction