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vendredi, juin 27, 2025

Octroi de cartes d’identité nationale : les révélations accablantes de l’IGF sur irrégularités liées à la firme AFRITECH/IDEΜΙΑ

Politique

ans une correspondance datée du 7 juin 2024 consultée par NEOAFRICA.NET, l’Inspection Générale des finances (IGF) fait des révélations accablantes sur l’entreprise, AFRITECH/IDEΜΙΑ, qui a gagné le marché de l’opération d’octroi des cartes d’identité nationale, et travaille en collaboration avec Office national de l’identification de la population (ONIP) ainsi que le Ministère de l’intérieur.

S’adressant au vice-premier ministre en charge de l’intérieur, l’IGF indique que l’opération d’octroi de cartes d’identité nationale est le fruit d’un contrat mixte entre l’Etat congolais avec cette société privée pour un coût de 697 Millions USD dont 104 Millions USD d’apport de la RDC ( 20 Millions USD déjà disponibilisés) et 593 Millions USD à apporter par FRITECH/IDEMIA. Néanmoins, révèle l’IGF, ce contrat regorge plusieurs irrégularités.

D’après cette institution de contrôle financier, la firme FRITECH/IDEMIA « ne dispose pas de ressources pour financer sa participation, alors que le contrat prévoit que l’Etat Congolais fournisse à ce Groupement une garantie devant lui permettre de lever les fonds auprès des banques commerciales.

Cette garantie, écrit l’IGF, portera sur la séquestration des avoirs de la Banque Centrale du Congo par la banque commerciale prêteuse. «Cette opération tombe, en effet, dans l’illégalité, voire dans l’impossibilité » lit-on dans cette correspondance.

À part cela, l’IGF fait savoir que la firme Française IDEMIA/France dont AFRITECH revendique les liens directs n’a aucune relation avec cette dernière. Il s’avère que la firme française ne reconnaît pas sa participation à ce projet de cartes d’identité en République démocratique Congo. En revanche, cette entreprise fait comprendre à l’IGF que la Société AFRITECH n’est qu’un simple client qui pourra s’approvisionner auprès d’elle en équipements. Ce qui fait croire que la « dénomination utilisée dans ce projet AFRITECH/IDEMIA est une usurpation ».

Pour l’IGF, les réponses du ministère de l’intérieur à ces observations formulées par elle constituent des préalables pour la poursuite de ce projet pour lequel le trésor a déjà financé à hauteur de 20 Millions.

Samuel Nakweti

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