La décision du ministère de la justice, condamnant à la peine de mort les bandits, communément appelés « Kuluna », fait couler encre et salive. Pour la députée Christelle Vuanga, « c’est une solution imaginaire qui n’aura aucun effet ». À l’en croire, les droits aux recours des accusés sont bafoués : « Le ministre de la justice a décidé de faire exécuter plusieurs jeunes, présumés criminels, après des procès expeditifs et sans même observer leurs droits de recours qui sont suspensifs d’exécution », a-t-elle écrit sur son compte X.
Dans la même optique, elle a fait un parallélisme avec les nations où la justice plutôt stable, respecte la procédure.
« Même dans des pays développés, l’on doit absolument vider ce processus d’appel de cassation et même de grâce avant exécution irréversible de la peine de mort », a-t-elle poursuivi.
Ainsi, en tant qu’activiste des droits de l’homme, Christelle Vuanga veut s’assurer que le désir d’éradiquer ce vice qui sévit dans la société n’entache pas le respect des droits des accusés.
Samuel MUTONI